Thursday, August 2, 2007

Antonioni...

Eh oui, Michelangelo Antonioni... Dieu sait que j'ai adoré l'Avventura quand grand adolescent je l'ai vu. Peu importaient les sarcasmes du "méprisable" Audiard (dont le fils est par ailleurs un excellent metteur en scène) : Antoniennui, inespresso lungo etc. Mais quelle révélation c'était ! Et puis, au ciné-club, La Notte, plus tard au ciné Blow-Up, wow ! Désert Rouge, bof... Profession Reporter, aïe, justement, nous étions passé par Illizi, et ça ne marchait pas du tout ! Zabriskie Point, affreux ! Eros, n'en parlons même pas, ce devenait un vieillard libidineux. Et puis, revoyant l'Avventura et Monica Vitti qui prenait un air bête, je me suis dit que j'avais vieilli ; mais sans doute pas autant que le film. L'Eclipse avec son carton final "Ils ne devaient jamais se revoir" (plus ou moins ça), bon dieu que c'était con prévisible... Et puis, le réflexe pavlovien Antonioni-incommunicabilité, la grosse tarte à la crème.

Formalisme, préciosité... oui, mais quel sens de l'image !

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