Friday, March 23, 2007

Un peu d'anthropologie

C. a eu la surprise ce matin d'entendre un client qui lui parlait de "son mari". C'était la première fois que ça lui arrivait, et, troublée, elle se demandait si ledit mari appelait son conjoint "ma femme", ce qui aurait ouvert de troublantes perspectives.
Il se trouve que C. est quelque peu agacée de ce "mariage" homosexuel ; la terminologie suiviste d'une institution qui semble tellement décriée ne traduit pas l'aspect novateur de la chose. Bientôt, on l'a dit mille fois, il n'y a plus que les homosexuels qui se marieront.
Je pensais à ce qu'écrivait J.-P. Rosenczweig à propos de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels ; son propos prudent était de généraliser : alors, pourquoi pas à 3 ou 4 personnes, par exemple ?
Eh non, l'être humain ne fonctionne pas comme ça ; sa volonté est de vivre en couple et d'avoir des enfants. Différent en cela de ses cousins primates comme lui - et à noter qu'ils ont chacun des fonctionnements différents - l'Homme est monogame à long terme et exige de pouvoir se reproduire.
Le mariage homosexuel est donc génétiquement correct, CQFD.

Thursday, March 22, 2007

Mohammed, Cabu, Val et le reste...

Il ressemble un peu à John Cleese, là-dessus, Val. Et le joli mouvement de menton, mais il n'allait pas vraiment au casse-pipe : le procès avait été plutôt rigolo, les avocats des parties civiles étant aussi allumés que les autres, paraît-il.
Alors voilà, cette stupidité a été à son terme.


Vive la liberté !

Tout de même, qu'est devenue la plainte de ces petits malins du MRAP ? On va pouvoir encore rigoler ?

Thursday, March 1, 2007


Un petit pincement au coeur - voilà 50 ans que le garçon de bureau, l'inclassable Gaston nous apparaissait. J'étais un peu plus jeune à l'époque, mais, abonné à Spirou (ce n'était pas encore Spirou-Magazine) je me souviens de cette fusée dont on ne savait pas encore trop bien ce qu'il devait en advenir. Pif le Chien était derrière moi, mais je recevais encore l'hebdomadaire Tintin ; les prodigieuses planches d'E.P. Jacobs, la merveilleuse aventure d' "On a marché sur la Lune" étaient encore fraîchement dans ma mémoire. Du lard ou du cochon ? Mais Franquin était déjà une figure de première grandeur et son robot meurtrier m'avait soufflé !
Depuis, Monsieur Demesmaeker a peut-être signé son contrat dans les cieux... Serait-ce avec Mme De Keersmaeker (Anne Teresa pour les intimes), pour la faire danser avec lui ?
Ah, souvenirs...