Thursday, May 24, 2007

Repentez-vous !

L'heure de la fin des temps n'est pas si proche...


J'entendais ce matin le secrétaire général d'Ecolo débattre avec le président du MR ; il se défendait du reproche de manque de sérieux reproché par un auditeur en disant : "depuis plus de 30 ans, le parti Ecolo met en garde contre les catastrophes qui nous attendent" etc etc.


Ce qu'il oubliait de préciser, c'est qu'au début des années '70, la mode catastrophiste en était à annoncer les périls d'un refroidissement intense de la Terre. Vers le milieu des années '70, on commença à parler des épouvantables méfaits des fréons et du "trou dans la couche d'ozone" qui allait nous griller. Curieusement, les chercheur français faisaient savoir au monde que le Concorde ne produisait aucun dommage environnemental (j'ai encore l'article dans un numéro de La Recherche de 1976).


Il est fort regrettable que les écolos aient toujours eu cette attitude catastrophiste, puis qu'ils se soient positionnés tellement à gauche, un comble pour un parti qui se proclamait "ni à gauche, ni à droite" dans ses débuts (ce qui lui valait les inimitiés de la gauche, qui rappelait le mot d'Alain selon lequel celui qui se définit "ni-ni" est en fait de droite), mais cela était normal vu l'origine politique et sociologique de ses membres lors de la montée en force du mouvement (beaucoup de trots déçus et de cathos de gauche). Il est amusant à ce propos de constater combien la gauche voulait enterrer la notion de "progrès", tant en biologie qu'en sciences humaines, mais continue selon ses propres dires à "rassembler les progressistes"...


En attendant, les "écolos" de la première heure (qualifiés en général de protecteurs des p'tits zoizeaux) étaient renvoyés dans les ténèbres extérieures, tel un Antoine Waechter (traité immanquablement de facho, ben voyons), ou chez nous, un François Roelants du Vivier.


Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les politiques prônées par les écolos sont généralement ultra-dirigistes, inspirées des pays socialistes dont on sait à quel point ceux-ci étaient respectueux de l'environnement (j'excepte évidemment Cuba, cher au WWF).


Enfin, Sarkozy vint... (A suivre, encore une fois...)

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